Mercredi 17 septembre 2008 à 19:05

 

  **~~~~**... Sur un fond d'Elliot Smith je me remémore ...
ce bref instant passé sur les rocher celtes
...face à l'atlantique glacial d'un début de septembre
Ce sentiment inexplicable de vide intérieur
Porté inexorablement par le ressac des vagues...**~~~~**


**~~==~~**.....................................**~~==~~**

  Face à l'océan et ses milliers de perles j'ai vu jaillir les chimères..
 L
eurs corps tortueux, me fixant dans cet instant éphémère........
 Écartant l'écume naissante, à hauteur de leurs immenses tailles...
     Aspirant les débris de pensées qui restaient de ma dernière bataille
      Unique instant de bonheur,répercutant son écho dans mes entrailles

          Démagogues, petite chimères vous avez bouleversées mes souvenirs ?
           Encastrées dans le creux de ces vagues pourrez vous un jour revenir ?

        Moi, aujourd'hui j'ai besoin de vous, je viens chercher votre sagesse
               Oublieriez vous ses conseils murmurer à mes oreilles d'une infini tendresse
       Naguère vous m'avez supporté, à cet instant il me faut votre secours

     Assurez mes pas lorsqu'ils trembleront dans ce crépuscule naissant
Maintenez en éveil les parfums d'ambre de topaze et de diamant
    Éparpillez les débris de mes errances parmi ces milliers de défunts

**~~==~~**......................................**~~==~~**

J'en avais besoin de ce moment, face à l'océan,
face à moi même....
Combien d'âme déjà on été livré à l'océan
Il a vu naitre la vie, il a vu tant de chose
Il n'existe probablement pas de plus grande sagesse




extract from deviant art:©2006-2008 `gilad

Dimanche 14 septembre 2008 à 23:09

 Les hommes passent leur temps à atténuer les souffrances de la vie: faim , soif, sommeil,stress

Nous attendons de grande choses de la vie, nous y plaçons nos espoirs, nos peurs, nos rêves

En grandissant , nous remplissons cette page blanche, qu'est notre vie, de millier d'histoires

Au fil du temps la trame de ce récit tend vers le complexe

Aujourd'hui après la grande désillusion qui n'habite, j'aimerai retourner à cette page blanche, libre, inconsciente...

Retourner à ces moments si simple, quand la vie était plus facile

Ainsi, mon blog va suivre ce cheminement, je pense le consacré de nouveau à de l'écriture, une écriture plus neutre, plus loin de la réalité, j'ai mis une dose de joie, de haine, de détresse, de tristesse dans ce blog, j'espère pouvoir par là suite m'éloigner et échapper quelques temps à la réalité



Extract from Deviant Art

Mardi 5 août 2008 à 19:12

Je

t'entends, je t'entends pas si fort…. Je sais que tu m'appel, je sais ce que tu ressent. Toi mon moi intérieur, mon précieux Libris Mortis.
Bientôt deux longue année ont passées depuis que je consulte tes pages. Je ressent sur le pourtour de ta couverture cartonné le poids de ces deux ans.
Je ressent les peines et les joies que j'ai inséré en toi.  Cette étrange clarté qui parcoure la dorure des lettres latine de ton titre m'est évocatrice
Puis-je dressé à ce jour un constat, oui je le peux, il le faut, sinon je te mentirais n'est-ce pas mémoire ?
Depuis que je te consulte tant de choses ont changée, j'ai accroché la course d'un ange et je l'ai même suivie dans son sillage….
Depuis que je te consulte mon esprit c'est apaisé, il est tel la tempête qui lentement s'épuise en approchant le continent. Une maturité nouvelle c'est emparé de mon être.
Mais dans une même temps une grande frayeur m'habite depuis peu, je me raccroche à mes insouciantes années passées. Le temps est infini, il ne fera pas de boucle pour moi ce qui est passé est passé hélas ce qui vient n'est pas entièrement pour me réjouir: responsabilité, gestion, surveillance…
Je plierai sous le poids de l'homme et de ces devoir pour ne pas succomber.
Je suis un lâche qui a embrassé un chemin dont il regrette déjà l'issue certaine.
Depuis que je te consulte les gens s'entre tuent toujours aussi allègrement, le chaos s'installe il gagne en force, déjà assez pour détruire toute vie. L'exercice de la force est tangente et personne ne pourrai dire si dans une folie quelqu'un déclenchera une apocalypse.
Depuis que je t'ai laissé les être humain rêvent toujours leur vie et si peu vivent leur rêvent, la vie tourne toujours autour du pouvoir et du succès. On ment pour obtenir ce qu'il nous faut, on plonge toujours les autres dans une boue vaseuse pour s'en sortir mieux soi même.
Jalousie, violence , perfidie, inconscience sont toujours aussi présente du matin au soir.
Il n'y a des choses qui ne changent pas….
Mais sur ce tas de cailloux qu'est mon monde des rayons se lèvent çà et là à l'horizon , le but du jeu est toujours le même essayer d'étendre son être pour en accrocher un….

Mon très cher Libris Mortis, je te laisse à ton existence passive, je te ressortirai d'ici deux ans qu'en sera-t-il de ma vie ?
Qu'en sera-t-il de la vôtre ?

Lundi 4 août 2008 à 19:26



La spirale de ma vie s'enroule autour de mon être frêle, elle s'insinue vicieuse sous les plis détrempés de mes vêtements. La violence du choc me noue les intestins , spasme et convulsions agitent ce petit être.
Mes yeux torves fixés sur l'infinité d'une horizon brumeuse, et ce pas fébrile, me menacent sérieusement.
Soudain ma pensée s'apaise dans cet abîme de silence, s'offrant à de nouvelles perspectives toutes plus ou moins hasardeuses.
La pluie fine me presse inlassablement et irrésistiblement contre les parois rêches et plâtreuse de cet immense bâtisse qu'est a vie humaine.
Du chaos semble naitre la lumière, chaîne d'équivalence d'un cercle vicieux bien établi par ma fragile conscience.
Ne voyez vous pas ces arbres noueux au torse vipérins qu'elle fait poussé en contrebas là bas.
Ne voyez vous pas le sable ocre qu'elle soulève par volute jusqu'à ces essences astrales dans un tourbillon arithmétiques et dissonant.
Enfin s'offre devant moi un infini de possible, il suffit d'une bref éclair, d'une vague luminescence dans la noirceur sous-jacente, pour l'empreinter.
Du chaos naitra la lumière, du silence naitra le croassement de mes rires, de mes larmes naitra le sang qui coulera de nouveaux dans mes veines.
La stupeur qui n'habite se dissipe puis m'étreint de nouveau puis elle frémit.

Je laisse mon regard ce posé sur ce nouvel horizon, j'abandonne mes joies et mes peines, de la tempête est né le renouveau….

.


Mercredi 7 mai 2008 à 7:36


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