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Nous sommes tous si fragile…
Se dit-il déposant son regard sur les toits de sa ville nocturne.
Il suffit d’un regard d’un geste pour embraser les feux de l’âme.
Il suffit d’un souvenir pour raviver la flamme.

Nous sommes si frêle…
Se dit-il s’affalant sur  son immense lit de soie.
Il suffit d’une faute, il suffit d’une seule et unique faute.
Il suffit d’une fraction de seconde de doute, d’un infime égarement .

Nous sommes si vulnérable
Se dit-il s’enroulant dans ses épais draps de laines.
Il suffit d’un remord , d’un regret, d’un malentendu
Il suffit d’un instant empreint de folie, d’un moment chaotique.

Nous sommes si chétifs
Se dit-il déposant un baiser sur sa peluche éléphant préférée.
Il suffit d’un rien, de cette chose apparu du vide profond;
Il suffit de glisser un regard à travers le miroir de sa propre angoisse.

Nous sommes si chétifs, précaire, instable, périssable, éphémère….
Se dit-il encore tandis qu’il s’enfonçait plus profondément dans la nuit.

Mais nous produisons tant de magie, tant de beauté qu’il est naturel que nous ne soyons que passagers d’un navire inconnu. Oui l’homme Est-ce qu’il est. Un paradoxe ambulant qui trimbale sa valise de création depuis la gare de la création .