Mardi 12 septembre 2006 à 15:01


Ces quelques lignes son dédiées a une personne en particulier qui risque de se reconnaître…
L'original étant perdu, rien ne sera jamais comme avant…
Voici les brides qu'il reste de ce que j'avais écris…

«  J'aurais aimé écrire ceci avec délicatesse et lenteur…
Écrire avec ces plumes d'oies fines et sèches, qui provoque cet Oh combien agréable petit bruit de feuilles striées… Le grattement de la plume sur le papier inlassable moment de bonheur, tendre et imperturbable…
Une fois ce travail de script fini, plier la lettre  et la disposé dans ta très chère boite aux lettres…Tant de petites choses qui forment un tout…
Mais je n'ais que ce support informatique, avec ces lettres toutes égales ou l'accident la rature est absente, rien que ces manuscrits savamment alignées….

Après ce temps certes court mais tellement surprenant
Je repense inlassablement ces moments si passionnants
Ce n'est qu'une pensée qui se languissait de se taire
Juste un hommage qui crie jusqu'à enfin se satisfaire

Petit ange mélancolique et certes lunatique
J'entends toujours cette voix mielleuse et Oh combien mélodieuse
Petite artiste qui s'ignore tant  qui ne cesse de s'assujettir à ses craintes
Tu es toujours pour moi cette envolé lyrique et fantastique

Cette peur ténue de te décevoir ne m'a jamais quitté
Cet étrange vertige lorsque je plonge dans ton regard
L'accalmie que je ressens  au creux de tes bras
Toutes ces vapeurs alambiques inhalés près de toi

Tout ceci me conduisant à cela…J'en conclu donc que je suis toujours et indéfectiblement suspendu à mes désirs

Plutôt que de te dire je t'aime toujours , j'opte pour
«  Je te désire tellement ardemment que je brûle de t'enfermer une fraction d ‘éternité avec moi »






Samedi 9 septembre 2006 à 21:13



Par le carreau une fallacieuse lumière pâle...
Danse paléo-sarcastique et  tant satyrique
De cette si gracieuse mais déjà si hypocrite
Draper de son amour sordide et vestale

Danse danse morne femme à l'éclat immortel...
Parachève ce petit dédain tellement matériel
Danse danse vêtue d'innombrables linceuls
Étendue dans cet odeur vanille et tilleul

Je prends cette plûme étroite sèche mais rigide
Fragile mais si sobre, d'une splendeurs inégales
Secouée de spasme immonde et vaniteux...

cette plume laissant sous son empennage des figures affables...
ces figures dessinant le contour de cette femme...
Le superbe de ses courbes, ondulées harmonieuse...

C'est ce que je vois de cet homme qui peint...
Un artiste véritable, plongé dans ses pensées lointaines et perspicaces...





Jeudi 7 septembre 2006 à 23:40

Prenez le temps de laisser couler cette goutte d'eau…
Prenez le temps de respirer ce parfum que vous porter
Prenez le temps d'admirer l'éclat de votre âme dans cette glace
Prenez le temps de vous asseoir sur le marbre de votre vie

Qu'est ce qu'une seconde, cette fraction d'infini ?
Qu'est ce que vous offre cette vie éphémère ?
Qu'est ce qu'une vie ? Un éclair parmis d'autre…

N'est-ce pas magnifique de vivre pour mourir ?
Levez ce poing rageur contre son petit camarde
Finir la dernière goutte d'une bière fade et amère
Regrettez la dernière insultez jetez a votre voisin

Cette étoffe qui vole au vent est-ce la votre ?
Cette larme qui coule est-ce bien à vous ?

Le temps e perdra dans cet esprit tordu
L'algèbre et les figures alambiques le déforme
Ces traits grossier se corrige dans une moue d'angoisse
La peur lui noue le ventre devant ce film d'horreur
Sait-il qu'il mourra d'une crise cardiaque la seconde d'après. ?

Vous qui lisez ces gribouillis , n'aviez vous pas mieux a faire ?
Le temps est-il si précieux pour ne pas ne sacrifier une miette ?
Ces lignes sont inutiles elles disparaîtrons un jour…
Pourquoi perdre son temps a tracer ces suites de lettres…

Y a t-il besoin de réponse ?
Il n'y en a aucune, nous perdons chaque jour plus de temps…
Il n'y a pas de vérité tout es relatif, notre existence aussi
Nous ne sommes rien qu'un souffle…
Bientôt le vent passera , et nous ne serons plus


Vendredi 1er septembre 2006 à 0:41

toi sinueuse qui regarde ma plume noire
Vois tu le mal que j'écris dans ce livre ?
Il n'y a rien ni corrosion ni même gloire
Seulement ces phrases qui tournent ivres

Mémoires mortuaires, chant obscènes, chant des morts
Le temps s'allonge et s'étire vers moi jusque en enfer
Vivre pour être consumer du prix douloureux du temps
Rancœur posée sur cette abîme de noirceurs infinies

Vous qui vivez sentez vous la chaleur des morts ?
Vous qui vivez sentez vous leurs étreintes glacées
Vous qui vivez entendez vous leur appel maudits
Vous qui vivez vous ne pourrez jamais être sauvés...

Mes récits soulagent ma conscience..
La grincement de la plume d'oie ....
Le couinement du papier crépis
Tout ceci pour décrire mes rêves ma vie...
ceci est mon oeuvre éphémère et humble...


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