2h55

Dimanche 26 octobre 2008 à 23:42

Obscure était la nuit..Froide était son essence...Lentement il posa son lourd manteau.
Transit de froid, glacé de doute il s'affala sur son sofa de soie.
Les braise fumantes crépitaient telle une apocalypse naissante.
Là devant ce feu éteind mais fumant il se sentait bien... en sécurité.
En position fétal il aspirait a une paix justement mérité et longuement savouré.
Nul besoin de passion, nul besoin de coeur, nul besoin de pitié ou de compassion...
Besoin de rien, rien que ce tas de braises fumantes...
Leur chaleur affable et perdue lui sufisaient... Cet homme pausé là comme l'est le chat était enfin en paix... Du moins son humeur présente lui permetait de penser ainsi...
Il est 2h55 et l'homme chat est éreinté, il va s'emmitouflé sous sa lourde couette, un livre "Coeur de loki " dans le creux de sa mains... Les stones comme musique de fond, et peut être même un soupson de Vodka TAGADA.....
Qu'est-ce que la vie si ce n'est ces bonheurs les plus simples ?
Je divague ? Je vogue ? Je me drogue ?
Je fuit ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Combien de temps ?
Des souvenirs ? Le passé ? Le futur ? Demain ? Le néant approchant ?
Puis cette dernière lutte, ce dernier sourire que tu m'as offert, puis plus rien ...

http://baathezus.cowblog.fr/images/ELFbyanaRasha.jpg

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How I've Made ?

Dimanche 19 octobre 2008 à 23:39



Il se fait tard, et après 11h de sommeil cumulé en 4 jours ca donne CA

Un vol de nuit.... Rapide et efficace

Comprenne qui pourra, donc TOI , non ?





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L'Aube

Mercredi 15 octobre 2008 à 13:56

Elle pose sur moi sa suave lumière, dépose la dorure de son teint sur mon visage empourpré
Elle m'éveille doucement, met en branle le cheminement de ma pensé
Enfin l'aube est venue, j'en ai rêvé toute la nuit...

Elle continue son rythme effréné, déjà les tournesols lui font face
Elle envahit et dépasse toutes les frontières humaine en toute harmonie
Elle dispense, un savoir qui n'a pas de prix ici bas.

Elle est la preuve qu'il y a un lendemain après ces nuits noirs, la preuve que je suis toujours en vie
Elle ne se dérobe à aucun regard, arborant une nudité arrogante mais non feinte
Elle ne travesti pas ce qu'elle touche, mais le rend vivant et emplit d'une multitude de couleurs

Faut-il avoir une pensée émue pour tous ceux qui n'ont pas vue cet aube ce lever ?
Ce petit rayon de chaleur, qui nous prouve chaque matin, que nous avons cette chance de la savourer.
Certains, se seront égarés dans les griffes froides de la nuit, devenue infinie pour eux.
Moi je savoure ce rayon de soleil, je le laisse parcourir mon visage, mes épaules et mon dos.. Je le savoure encore...



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Putin de bon vieux temps

Mercredi 8 octobre 2008 à 16:46


extract from: ©2005-2008 *ahff


Putin de bon vieux temps... Disait-il posant son regard sur le brasier de Paris.
Pour nous pauvres âmes qui avons rater la splendeur des Stones, les crises d'un jeune Dylan  accordant sa gratte, manqués de se shooter à woodstock, ou au studio 54.
Le temps à glisser au delà de l'horizon.
Ou sont ses riff endiablés dérober dans un vieux Pub, la fumé du tabac piquant nos yeux embrumés ?
Ou sont ces diatribes imbibées de verres d'absinthe prise dans un vieux troquet qui sonnaient politiquement incorrect ?
Ou sont ces moments ou tout paraissant possible ?
Ces moments ou l'on croyait encore qu'avec de grandes idées l'on pouvait changer le monde.

Mais nous sommes assis au bord de la civilisation occidentale.
Là bas plus loin, au bout de l'horizon, la mer chute infiniment de cette terre plate.
Les temps changent, en sortira-t-il du bon ? Visiblement la boucle de l'histoire, semble bien courte, car elle refait les même erreurs encore et encore ces dernières années.

Putin, ce que j'aimerais m'assoir, face à Raimbaud, lui confiant que ses petites aventures avec Verlaine feraient sujet de bien des discutions.

Oui définitivement, cette civilisation est en flamme ,comme ce monde, mais chacun en a conscience.

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Fallacieuse Dissimulation

Mardi 7 octobre 2008 à 23:12


extract from : ©2007-2008 ~crimsonvisions


LUI qui est-IL ?
IL existe parce que VOUS existez
IL ne vit qu'à travers VOUS
IL est de céramique, de plastique bon marché,d'une étoffe de tissu blanc,de vertu, de laideur, de honte et parfois de chaire

IL s'est insinué une fin d'après midi sous les minces éclats cristallins qui dégorgent du ciel taciturne
IL c'est diffusé parmi ces éclats éphémères se brisant sur l'asphalte noir
IL a troublé MA vision, a embrumé MES sens, travesti MA perception
IL c'est enfoncé dans cette longue mascarade qu'est la vie
IL c'est accroché au fil ténu de MA pensé, y a planté profondément ses crocs acérés, comme on plante le marteau dans l'écorce du vieux chêne.

Mais IL M'a servi aussi en de bien nombreuses occasions
IL a laissé transparaitre un franc sourire, lorsque sous LUI mes larmes coulaient à flots
IL a pris cet air concerné lorsque mes pensées s'envolaient aux loin
IL a pris cet air compatissant, lorsque que JE n'avais plus aucune empathie
IL me servira encore lorsque dans son ombre JE me tapirais

Avez VOUS compris qui IL est ?
IL est LE MASQUE... IL est MOI, IL est TOI, IL est VOUS
Toute notre vie NOUS essayons d'être une autre personne.
NOUS asseyons de satisfaire aux exigences que NOUS fixe la société, de répondre aux exigences que NOUS fixent nos proches, aux exigences que nous fixe l'éthique.
Mais bien souvent l'on se rend compte, hélas bien tard, comme pour toutes les choses qui ont de l'importance que la vrai personne en NOUS n'est déjà plus qu'un dessein effacé par la marrée montante de la mer salée.

Demain prenez le temps de regardez alentour, étudiez ces personnes autour de vous.
Prenez cet employé du câble qui vous sourira, masquant le suicide qu'il s'infligera quelques heures plus tard.
Prenez cette secrétaire qui vous tend vos photocopies encore fumante d'une large sourire, qui signifie: JE t'emmerde.
Prenez ce jeune, homme qui venant de percutez violemment le coin droit de son bureau serre les dents masquant sa douleur. IL prononcera par ailleurs un risible:" sa va même pas mal"

MASQUE, évanoui toi, et reste loin de moi un moment. Laisse moi être moi purement moi. Laisse mon être respiré le bonheur métaphysique de sentir que je ne trompes personne.
Est-ce un idéalisme de vouloir vivre sans toi ?



exytract from ©2007-2008 ~crimsonvisions

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