Lundi 9 mai 2011 à 6:41

 

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Les gens se rencontrent, se séduisent s'aiment, font un bout de chemin ensemble

Ils achètent une maison, un chiot, un lave vaisselle, un tableau de peintre

Ils font des promesses devant l’éternel, promesses qu'ils ne peuvent tenir...


Les humains sont semblables à la surface de l'onde par une soirée orageuse d'été...

Ils sont changeants, mouvants, ondulants, fluctuants, versatiles...

Ils subissent les intempéries de ce monde

Ils sont les sujets du vent de leur émotions perturbantes

Ils sont les acteurs de ce monde de panique et de silence


Mais l'avenir leur appartient-il seulement ?

Les promesses ont-elles un sens ?

Vendredi 26 novembre 2010 à 9:30


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Un gentil petit être m'a dit un jour qu'il avait écris cette chanson "Hug You" car les gens sont parfois trop rustres, trop timide ou encore trop d'autres choses pour étreindre les personnes qui leurs sont chères quand ils le peuvent.

Alors je profite de ce doux matin angevin pour t'adresser une douce étreinte pendant que je le peut encore. Même lorsque les souvenirs ne sont plus là il reste tout de même la chaleur du passé.

A toi douce petite étoile...


Dimanche 14 novembre 2010 à 4:50


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Pour tous ces éphémères âmes crédules endormies d'espérances vaines...

Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.

Notre serment sacré part d'une âme immortelle ;
C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.

Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.

Dans le ravissement d'une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d'eux.

Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.

Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S'ils mouraient tout entiers ?

Mardi 9 novembre 2010 à 23:50


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Voici ici présents ces amoureux éphémères !
Enlacés l'un à l'autre d'une promesse fuguasse ,
Tous, avant de mêler à jamais ,tous,
Font cet éternel serment :

Toujours ! …

 

Un mot sonnant comme un défit envoyé au cieux
Et déjà leurs des lèvres pâlissent avant de se glacer.

La statuette de marbre froid s'enracine déjà....

Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse ?
Serait-ce un élan d'espérance jette dans vos cœurs?
Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse
Serait-ce pour un seul instant de bonheur ?

Une voix inflexible hurle déjà autour de vous:
Ce qui naît : "Aime et meurs ici-bas ! "
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n'échapperez pas à leur jugements.

Il en est ainsi sans trouble et sans murmure,
Fiers d'un amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans l'immensité de ce qui vous fait face,
Aimez donc, et mourez !



Jeudi 4 novembre 2010 à 17:38



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Sombres sangsues sanguinolentes et sifflantes. Suintant sur ses sinueuses sources de sel et de sucre. Sempiternelles servantes d'une situation se suffisant à elle même.

Loués soit les lieux qui depuis longtemps les logent librement. Louées soit les lamentations livides qui les éloignent de leurs lointaines demeures. Livides sont les lambeaux de lavande qui longent leurs corps libidineux.

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