Il inspira longuement la dernière bouffé de tabac, puis il jeta sa clope contre ce sol humide et suintant.
Il écrasa promptement le mégot incandescent de sa bote de cuir bon marché.
Il rajusta longuement sa montre, les reflets de cette immonde pleine lune parcourait le métal froid .
Lentement un rictus amer se dessina sur son visage buriné, ses yeux torves fixant le bout de cette longue ruelle qui lui semblait sans fin.
Du haut de son impressionnante carrure, cet homme avait peur. Un frisson tel que l'ensemble de ses muscles se contractaient, dans un valse de spasmes sporadiques.
Lui qui rabrouait , injuriait les plus faibles de son regard haineux, tremblait comme ces feuilles jaunies d'octobre.
Il avait tout simplement peur, peur du noir, peur de ce qu'il induisait. Il avait donc bien sur peur de lui même et de son inconscient. Peur de ce que son lui intérieur projetait sur le granit obscur de la nuit. peur de ses démons de minuit ?
Finalement , il fit demi tour, et prolongea ce pèlerinage nocturne d'au moins cinq bonnes minutes. De précieuse, minutes, car le temps est toujours un luxe, luxe avec lequel il aurait pu s'avachir dans son canapé fangeux, pour voir un de ces programmes de merde sur TF1. Un de ces programmes ou l'on étale la platitude de sa vie, comme si il s'agissait d'une mauvaise pièce de vaudeville. Il ne le savait pas mais mieux vaut errer dans les rue nocturnes, comme le font les chats de gouttières.
Il écrasa promptement le mégot incandescent de sa bote de cuir bon marché.
Il rajusta longuement sa montre, les reflets de cette immonde pleine lune parcourait le métal froid .
Lentement un rictus amer se dessina sur son visage buriné, ses yeux torves fixant le bout de cette longue ruelle qui lui semblait sans fin.
Du haut de son impressionnante carrure, cet homme avait peur. Un frisson tel que l'ensemble de ses muscles se contractaient, dans un valse de spasmes sporadiques.
Lui qui rabrouait , injuriait les plus faibles de son regard haineux, tremblait comme ces feuilles jaunies d'octobre.
Il avait tout simplement peur, peur du noir, peur de ce qu'il induisait. Il avait donc bien sur peur de lui même et de son inconscient. Peur de ce que son lui intérieur projetait sur le granit obscur de la nuit. peur de ses démons de minuit ?
Finalement , il fit demi tour, et prolongea ce pèlerinage nocturne d'au moins cinq bonnes minutes. De précieuse, minutes, car le temps est toujours un luxe, luxe avec lequel il aurait pu s'avachir dans son canapé fangeux, pour voir un de ces programmes de merde sur TF1. Un de ces programmes ou l'on étale la platitude de sa vie, comme si il s'agissait d'une mauvaise pièce de vaudeville. Il ne le savait pas mais mieux vaut errer dans les rue nocturnes, comme le font les chats de gouttières.
Bref, tjs aussi bien lui. J'ai particulièrement aimé la fin. Le décalage de style entre début et fin du texte.
*fan*
:D