Mercredi 11 avril 2007 à 3:27
Perdu dans cet endroit charmant et chatoyant, à la frontière de ce qu'on nomme communément la conscience.
Quelque part entre la paix total et la guerre incessante, dans ce lieu appelé mémoire, une chose germa du chaos.
La douce folie qui drape d'un reflet d'or les murs épais d'une caverne que je nommerais si je m'en souviens: le corps.
Perdu dans la contemplation quasi divine, de ce qui est la fin, de ce qui est l'espoir le plus sombre qu'une mortel puisse connaître, le dernier réconfort d'une âme souillée par ce monde : LA FOLIE
Oui, moi j'ais été atteint pour partie, de cette chose que l'on définie par folie. C'est elle qui me fait confondre amitié et horreur, celle qui me fait voir des têtes d'épouvantes jaillir de ses murs couleur noir jais.
C'est elle qui a fait de mon cœur le dernier champ de bataille ou je tente réellement de lutter pour survivre. Tout en dehors n'est que chaos et désolation, je ne vie que pour voir le sang perler sur les prairies de ce monde. Voir ce flot épais empli d'hémoglobine, charrier des mottes de terres en contrebas.
Pouvez vous comprendre ce qui peut traverser un esprit qui lorsqu'il scrute le ciel ne voit que des signes le poussant à tuer
Il n'y ni courage ni force dans les actes d'un dément ! Pas l'ombre d'une chance, mais le spectre immense de la renonciation, et dans mes brefs instants de lucidité, j'écris inlassablement pour ne pas perdre toute traces d'humanité.
Je vous le dit la maladie est une gangrène, que les autres ne peuvent pas comprendre, lorsque vous la croisée dans ses pires formes elles vous effraye. Et alors que faites vous ?
Vous lui tourner le dos en espérant qu'elle ne vous ais pas aperçue.
Et lorsque vous croisé un fou quel est votre réaction ?
Ce regard plein de compassion futile que je sent se poser sur moi m'irrite et alors je sent la violence monter en moi comme une envie de vous tordre le coup. Comme une envie de voir se rictus de frayeur s'afficher sur votre visage blême et penaud . Le mien carnassier pencher distraitement sur votre longue agonie !
Ou alors vous riez de ma folie, me trouvant idiot. Mais je le suis et je le sais et ces rires qui fusent m'irrite aussi, rien ne peut calmer un fou. Qu'il soit pris dans une pitié ombragent ou une dérision affligeante il meurt d'envie de se venger.
Je pense que tous ceux qui sont malade ou diminués peuvent ressentir cela !
A leur place que feriez vous ? Supplieriez vous les cieux qu'on vous délivre de cette malédiction ?
Pourtant les hommes peuvent le faire mais il n'y pensent pas, surtout dans cette époque de chaos de sang et de violence, ou règne le plus fort
Je sent la folie me gagner pas à pas… Au fur et à mesure que j'écris ressentez vous ma haine montée mon aversion pour vous tous.
Je vois le rouge s'affolé il est déjà partout recouvre les flaques de boues, dévale les ruelles pigmente les fleurs.
De main je réécrirais, ou après demain, … si je peut… oui encore…meurt…jamais!
Et pour finir cette déflagration de l'âme le cœur qui bondit puis la fin de toute chose consciente place a la FOLIE
Commentaires
Par pudiquexhibition le Mercredi 11 avril 2007 à 3:45
c'est magnifique, vraiment j'aime beaucoup surtout cette image: "e ne vie que pour voir le sang perler sur les prairies de ce monde. Voir ce flot épais empli d'hémoglobine, charrier des mottes de terres en contrebas. "
Par Lundi 16 avril 2007 à 10:50
le les âfres de souffrance nous faisant plonger dans la folie, cette douleur si brulante qui envahi mon corps ne peut s'apaiser...
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